À Sète, il n’y a pas un repas dominical ou une fête de famille sans une « maca », que l’on fait mijoter la veille, pour être juste réchauffée quelques minutes avant les agapes.
L’origine de ce plat remonte donc au XVIIIe siècle et à l’arrivée massive des immigrés italiens, pêcheurs pour la plupart, partis de la province de Naples (Gaeta et Cetara) pour les eaux poissonneuses du golfe du Lion.
Ils s’installent sur les hauteurs du port sétois (le quartier haut) et amènent avec eux leur amour de la « macaronade », un mot « occitanisé » (on retrouve le suffixe occitan -ade) qui provient du dialecte napolitain désignant les différentes variations autour des pâtes et plus particulièrement des macaronis.