La seule certitude que nous ayons sur la blanquette c’est que son nom vient de la sauce blanche qui l’accompagne. Mais il est bien difficile d’en attribuer la paternité et l’origine géographique.
Jean-Louis Flandrin, auteur de « La blanquette de veau. Histoire d’un plat bourgeois », s’est largement penché sur la question. Il note que les historiens pensent que la blanquette était à l’origine une manière d’apprêter des restes de rôti de veau avec une sauce blanche.
Vincent de La Chapelle est le premier cuisinier à avoir rédigé une recette de la blanquette, en 1735. La blanquette était alors constituée de restes de rôti, sans autre accompagnements que des oignons grelots et des champignons de Paris.
Ce n’est qu’au XIXè siècle, que Jules Gouffé réalise une blanquette à partir de viande de veau crue, cuite ensuite dans un bouillon. Elle devient par la suite un plat très répandu sur tout le territoire, et se sert, à partir de la moitié du XXè siècle accompagné de riz blanc. Largement démocratisée, la blanquette est une recette incontournable, un monument de la gastronomie française.
Liste des ingrédients veau, carotte, champignon, oignons, crème fraiche, citron et mélange d’épices.